Le droit d'auteur naît à partir de la date de création de l'œuvre. Aucune formalité n'est exigée.
Mais, en cas de litige, l'auteur doit être en mesure de prouver qu'il est bien l'auteur et la date de création de son œuvre. Pour cela, il peut procéder :
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au dépôt de l'œuvre dans une enveloppe Soleau
à l'Inpi ;
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au dépôt de l'œuvre chez un huissier, un notaire ou une société d'auteurs ;
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à la conservation de la création d'une façon à ce que la date ne puisse pas être modifiée.
En cas d'atteintes au droit d'auteur, de reproduction, représentation ou de diffusion sans l'accord de l'auteur, celui-ci peut intenter une action en contrefaçon au civil ou au pénal.
La saisie-contrefaçon permet de saisir rapidement les exemplaires contrefaits.
L'atteinte au droit moral ou au droit patrimonial de l'auteur peut être sanctionnée jusqu'à 300 000 € d'amende et 3 ans d'emprisonnement.
Il existe des sanctions spécifiques :
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de 3 750 € à 30 000 € d'amende et jusqu'à 6 mois d'emprisonnement en cas de contournement de mesures techniques de protection ;
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jusqu'à 300 000 € d'amende et 3 ans d'emprisonnement en cas de mise à la disposition du public d'un logiciel manifestement destiné à des usages contrefaisants.
Enfin, le dispositif de la réponse graduée repose sur l'envoi, par la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), de messages d'avertissement aux titulaires d'abonnements internet ayant manqué à leur obligation de surveillance de leur accès à internet.