Si les faits dénoncés constituent une discrimination, l'auteur (personne physique) peut être jugé et condamné par le tribunal correctionnel.
L’auteur d’une discrimination encourt une peine principale et des peines complémentaires. Ces peines peuvent être alourdies lorsque l’infraction a été commise par un dépositaire de l’autorité public, une personne chargée d’une mission de service public (exemple : agent SNCF) ou dans un lieu accueillant du public.
L'auteur d'une discrimination risque une peine pouvant aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.
Il peut également être condamné à une peine complémentaire (exemple : diffusion de la condamnation prononcée contre lui).
L'agent public qui a commis une discrimination dans le cadre de ses fonctions ou de sa mission encourt une peine de :
5 ans de prison
75 000 € d'amende.
Il risque également des peines complémentaires telles que l'interdiction d'exercer l'activité professionnelle au cours de laquelle il a commis une discrimination.
Toute discrimination commise par un agent public dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions l'expose à une sanction disciplinaire.
Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l'accès à un tel lieu, l'auteur encourt une peine de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende.
Si l'auteur des faits est une personne morale, il encourt une amende égale à 225 000 €.
Il risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.
Si la discrimination est commise dans un lieu accueillant du public ou pour empêcher l'accès à un tel lieu, la personne morale encourt une amende dont le montant s'élève à 375 000 €.
Elle risque également des peines complémentaires, notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite.