Tout commerçant qui souhaite occuper une partie de l'espace public pour son activité doit en demander l'autorisation (en mairie ou préfecture). Il s'agit d'une AOT. Il existe 3 types d'autorisations : permis de stationnement (terrasse ouverte, food-truck, étalage, fête foraine), permis de voirie (terrasse fermée, kiosque fixe) et droit de place (marché, halles). Il doit payer une redevance.
Il s'agit des commerçants ou artisans-commerçants qui souhaitent occuper une place non fixe sur l'espace public pour leur activité.
Les commerçants suivants doivent demander une AOT :
Restaurant, bar ou café avec une terrasse ouverte avec des tables et des chaises mobiles, éventuellement délimitée par des jardinières ou des écrans vitrés démontables. Il peut s'agir aussi d'une terrasse située en bordure de trottoir et permettant la circulation des piétons entre la devanture et les tables.
Commerçant avec un étalage de produits ou un équipement mobile : bac à glace, appareil de cuisson, bac de livres, cartes postales, vêtements, etc.) posé contre la devanture du commerce ou situé sur le trottoir
, camion pizza, camion salon de coiffure et tout type de commerce ambulant (restauration ou de boissons à emporter, fromagerie, boucherie, poissonnier, artisan rémouleur, etc.)
Forain pour l'installation de manèges ou de baraques foraines (une règlementation spécifique notamment en matière de sécurité s'applique aux forains).
La terrasse est autorisée uniquement pour les bars, cafés et restaurants. Par ailleurs, le règlement communal peut parfois autoriser les terrasses uniquement aux propriétaires de fonds de commerce de restaurant, bar ou café, et non aux locataires.
Le professionnel doit demander un permis de stationnement.
Ce permis est destiné au commerce dont l'occupation de l'espace public est sans emprise fixe au sol.
Les caractéristiques de toute AOT sont les suivantes :
Elle est personnelle : elle ne peut être ni cédée, ni sous-louée à quelqu'un d'autre, ni vendue à l'occasion de la vente d'un fonds de commerce.
Elle a une durée déterminée : elle est valable le plus souvent 1 an ou 1 saison. Les dates de début et de fin sont précisées dans l'arrêté d'autorisation. Elle est renouvelable ou reconduite tacitement.
Elle peut être suspendue ou retirée à tout moment par la commune, sans préavis ni indemnité, notamment pour faciliter l'exécution de travaux ou le déroulement d'une manifestation.
L'installation d'une terrasse ou d'un étalage sans AOT, sans respect des termes d'une AOT ou sans paiement de la redevance entraîne une amende de 1 500 €.
Le respect des termes d’une AOT s’entend notamment par les aspects suivants :
Dates et horaires fixés sur l’AOT
Tranquillité des riverains
Accessibilité des lieux pour les personnes à mobilité réduite ou pour les services de secours.
Les conditions à remplir pour pouvoir obtenir un autorisation d'occupation du domaine public (AOT) sont les suivantes :
Avoir au moins 18 ans
Être de nationalité française, ressortissant de l'Union européenne ou être étranger en situation régulière (c'est-à-dire avoir obtenu le droit de résider en France)
Être inscrit au registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au registre national des entreprises (RNE)
Posséder la carte de commerce ambulant sauf pour les cas les suivants : les agriculteurs et poissonniers qui vendent leur propre production, les commerçants qui ne font que les marchés de leur propre commune (habitation ou adresse professionnelle). Pour plus de détails, consultez la page suivante : Commerce ambulant : règlementation à respecter
Détenir une assurance pour l'occupation du domaine public.
Quel dossier remplir et à qui l'adresser ?
Le dossier varie selon les communes.
Il est constitué d'un formulaire de déclaration et de documents à fournir. Il s'agit :
soit d'un formulaire propre à la commune. Il peut-être soit téléchargé sur le site internet de la mairie où se déroule l'activité (ou de la préfecture si la demande concerne une grande artère de la ville), soit disponible sur place en mairie ou en préfecture (s'il s'agit d'une grande artère de la ville, d’une route départementale ou nationale).
soit du formulaire cerfa n° 14023.
Les documents à joindre au formulaire sont les suivants :
Copie de l'extrait K ou Kbis ou justificatif d'immatriculation au RNE
Pour les cafés, bars et restaurants : copie de la licence au nom du propriétaire ou de l'exploitant du fonds de commerce
Copie du bail commercial ou du titre de propriété
Attestation d'assurance pour l'occupation de l'espace public
Descriptif de la terrasse ou de l'étalage et des matériaux utilisés, avec un plan précisant l'implantation du dispositif sur le trottoir et sa superficie
Carte de commerce ambulant
Carte de la MSA pour les producteurs agricoles
Relevé d'identité bancaire (RIB).
Le dossier doit être transmis soit en mairie, soit en préfecture s'il s'agit d'une grande artère urbaine, d’une route départementale ou nationale.
Comment est-on informé de l'autorisation ?
Le traitement de la demande est compris entre 2 semaines et 1 mois selon les communes et les préfectures.
Le demandeur se voit notifié de la décision par l’autorité communale ou préfectorale.
Sans réponse dans les 2 mois, la demande est considérée comme refusée.
Un arrêté municipal ou préfectoral est publié. Il est affiché à la mairie ou en préfecture pendant 2 mois minimum.
Lorsqu’il occupe une partie de l'espace public, le professionnel doit respecter les règles suivantes :
Ne créer aucune gêne pour la circulation des piétons, pour les personnes à mobilité réduite ou malvoyantes et pour les services de secours
Laisser libre accès aux immeubles voisins et préserver la tranquillité des riverains
Respecter les dates et les horaires d'ouverture fixés dans l'autorisation
Respecter la règlementation propre à chaque profession, par exemple les règles d'hygiène pour les denrées alimentaires (chaîne du froid, protection des plats cuisinés).
Ces règles sont souvent écrites dans une charte d'occupation commerciale du domaine public, publiée par la commune.
Cette charte est consultable sur le site internet de la ville ou de la préfecture concernée (ou sur place).
L'autorisation d'occupation du domaine public (AOT) est payante.
Si la demande du professionnel est acceptée, il doit alors payer une redevance, appelée droit de voirie.
Son montant est fixé par la commune.
Le prix varie en fonction des éléments suivants :
Étendue de la terrasse ou superficie de l'étalage
Durée d'utilisation (annuelle ou saisonnière)
Valeur commerciale de la rue considérée.
Le montant du droit de voirie peut varier lors du renouvellement de l'autorisation.
Le professionnel doit verser le règlement à la commune.
L’autorisation d’occupation du domaine public n’est pas transmissible automatiquement.
La règlementation diffère si le changement d’exploitant fait suite à un décès ou non.
Dans le cas d’un changement d’exploitation, le repreneur doit faire une nouvelle demande d’AOT.
Il peut effectuer la demande par anticipation.
Cette demande anticipée n’entraîne pas automatiquement l’attribution de l’AOT.
Les règles en matière d’attribution des AOT continuent à s’appliquer et celles-ci demeurent personnelles, précaires et révocables.
Lorsqu’elle est accordée, l’autorisation prend effet à compter de la réception de la preuve de la réalisation de la cession du fonds.
Un cas particulier se présente lorsque la transmission d’une AOT est due au décès de l’ancien titulaire.
Si les ayants droit décident de poursuivre l’exploitation, l’autorité compétente leur délivre une AOT identique à celle de l’exploitant décédé, pour une durée de 3 mois (sauf si un motif d’intérêt général s’y oppose).
Il appartient ensuite aux ayants droit de solliciter une nouvelle AOT dans les 3 mois suivants.
S’ils ne poursuivent pas l’exploitation, les ayants droits ont 6 mois pour présenter un successeur.
L’AOT pourra alors être transmise au successeur avec les mêmes droits que l’ancien titulaire. En cas de refus de l’autorité, la décision devra être motivée.
Les ayants droits ainsi que le successeur présenté se voient chacun notifiés de la décision.
Tout commerçant ou artisan-commerçant qui souhaite utiliser une place non fixe sur un marché pour son activité doit demander une AOT. Il s'agit d'un emplacement appelé aussi droit de place.
Le lieu de l'activité peut être soit un marché couvert (une halle par exemple), soit un marché ouvert (marché de plein air hebdomadaire, marché de Noël, etc.), soit un salon (salon du livre, salon de l'agriculture, foire aux vins, etc.).
Cette obligation concerne tous les types de stands, d'étalage et de commerce ambulant présents sur un marché ou un salon : barnum, étalage, camion, etc.
Les conditions à remplir pour obtenir un emplacement sur un marché ou dans une halle sont les suivantes :
Avoir au moins 18 ans
Être de nationalité française, ressortissant de l'Union européenne (UE) ou être étranger en situation régulière (c'est-à-dire avoir obtenu le droit de résider en France)
Être inscrit au registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au registre national des entreprises (RNE)
Posséder la carte de commerce ambulant sauf pour les cas les suivants : les agriculteurs et poissonniers qui vendent leur propre production, les commerçants qui ne font que les marchés de leur propre commune (d'habitation ou adresse professionnelle). Pour plus de détails, consultez la page suivante : Commerce ambulant : règlementation à respecter
Détenir une assurance pour l'occupation du domaine public.
Quel dossier remplir et à qui l'adresser ?
Le dossier varie selon les communes.
Il est constitué d'un formulaire de déclaration et de documents à fournir. Il s'agit :
soit d'un formulaire propre à la commune. Il peut-être soit téléchargé sur le site internet de la mairie où se déroule l'activité (ou de la préfecture si la demande concerne une grande artère de la ville), soit disponible sur place en mairie ou en préfecture (s'il s'agit d'une grande artère de la ville, d’une route départementale ou nationale).
soit du formulaire cerfa n°14023.
Les documents à joindre au formulaire sont les suivants :
Copie de l'extrait K ou Kbis (certificat d'inscription au registre du commerce RCS ou justificatif d'immatriculation au RNE)
Attestation d'assurance pour l'occupation de l'espace public
Descriptif de l'étalage et des matériaux utilisés, avec un plan précisant l'implantation du dispositif sur le trottoir et sa superficie
Carte de commerce ambulant
Carte de la MSA pour les producteurs agricoles
Relevé d'identité bancaire (RIB).
Le dossier doit être transmis soit en mairie, soit en préfecture s'il s'agit d'une grande artère urbaine, d’une route départementale ou nationale.
Comment est-on informé de l'autorisation ?
Le traitement de la demande est compris entre 2 semaines et 1 mois selon les communes et les préfectures.
Le demandeur se voit notifié de la décision par l’autorité communale ou préfectorale.
Sans réponse dans les 2 mois, la demande est considérée comme refusée.
Un arrêté municipal ou préfectoral est publié. Il est affiché à la mairie ou en préfecture pendant 2 mois minimum.
Deux cas de figure sont possibles :
Soit le commerçant demande un abonnement à l'année pour obtenir un emplacement fixe, dont il est assuré de bénéficier sauf cas exceptionnel (travaux par exemple). Il paye alors un droit de place par règlement annuel, trimestriel ou mensuel.
Soit le commerçant sollicite un emplacement vacant à la journée (dite place de volant ou place de passager) auprès du receveur-placier.
Selon les conditions détaillées dans le règlement communal, l'attribution d'emplacement vacant peut être effectuée par tirage au sort ou par ordre d'arrivée, après inscription sur une liste d'attente.
Par respect de l'égalité des administrés devant les services publics, il est interdit de réserver des emplacements aux commerçants résidents de la commune.
Le tarif du droit de place doit être défini par le maire et délibéré en conseil municipal, en concertation obligatoire avec les organisations professionnelles concernées.
La taxe du droit de place peut être appliquée soit par abonnement mensuel ou annuel, soit par un forfait à la journée.
Le tarif est calculé aux mètres linéaires occupés ou aux mètres carrés de surface occupée.
La procédure de sélection préalable des commerçants ambulants doit présenter toutes les garanties d'impartialité et de transparence.
La liberté de commerce interdit d'appliquer des droits de place différents selon la nature des activités ou la catégorie des professionnels (commerçant, artisan ou producteur agricole).
Le montant du droit de place doit être affiché sur les lieux des marchés dans le règlement communal des marchés.
Chaque paiement (à la régie de la mairie ou auprès du placier) doit faire l'objet d'un reçu de droit de place. Ce document doit porter les mentions suivantes :
Nom de la commune
Date
Nom du professionnel
Métrage occupé
Prix total à payer (avec TVA ressortie pour la partie du montant total qui revient à un concessionnaire).
Lorsqu’il occupe une partie de l'espace public, le professionnel doit respecter les règles suivantes :
Ne créer aucune gêne pour la circulation des piétons, pour les personnes à mobilité réduite ou malvoyantes et pour les services de secours
Laisser libre accès aux immeubles voisins et préserver la tranquillité des riverains
Respecter les dates et les horaires d'ouverture fixés dans l'autorisation
Respecter la règlementation propre à chaque profession, par exemple les règles d'hygiène pour les denrées alimentaires (chaîne du froid, protection des plats cuisinés).
Ces règles sont souvent écrites dans une charte d'occupation commerciale du domaine public, publiée par la commune.
Cette charte est consultable soit sur le site internet de la ville ou de la préfecture concernée (ou sur place).
L'organisation des halles et marchés relève de la compétence du maire.
Une délibération du conseil municipal établit le règlement ou le cahier des charges des marchés établi dans la commune.
Les informations suivantes y sont mentionnées :
Création ou transfert d'un marché
Fonctionnement général du marché
Nombre d'emplacements pour les commerçants
Dates et horaires des marchés communaux
Tarifs des droits de place
Types d'autorisation
Règles du stationnement et de la circulation des véhicules
Contrôle des transactions qui s'effectuent sur le marché notamment.
L'autorisation d'occupation du territoire (AOT), obtenue à la suite de la demande d'emplacement, est accordée personnellement au commerçant. Elle est temporaire et peut être retirée.
L'AOT ne peut pas être cédée à un autre commerçant. Ainsi, lors d'un changement d'activité ou d'une cession de fonds de commerce, l'autorisation AOT est annulée (elle n’est pas transmise avec le fonds de commerce cédé).
Une nouvelle demande doit être déposée par le repreneur.
Toutefois, le commerçant peut présenter un successeur au maire de la commune.
Les conditions suivantes doivent alors être respectées :
Le successeur potentiel doit être inscrit au RCS ou au RNE.
Le commerçant qui présente un successeur doit avoir exercé son activité dans la halle ou sur le marché depuis une certaine durée fixée par le conseil municipal (sans être supérieure à 3 ans).
Le maire peut ainsi accepter que l'AOT de l'emplacement dans la halle ou sur le marché soit transmise au successeur.
La transmission de l'AOT n'est pas automatique : le successeur présenté doit satisfaire aux règles d'attribution d'un emplacement de marché. Ces règles sont fixées dans le cahier des charges ou le règlement municipal.
La décision du maire doit être notifiée aux 2 parties (l’ancien titulaire de l’AOT et son successeur), dans un délai de 2 mois suivant la réception de la demande par la commune.
En cas de refus, la décision devra être motivée.
En cas de décès, d'incapacité ou de retraite du titulaire de l'AOT, le droit de présentation d’un successeur est transmis à ses ayants droit qui peuvent en faire usage au bénéfice de l'un d'eux.
Si les ayants droit ne présentent pas de successeur dans un délai de 6 mois maximum (suivant le décès, l’incapacité ou la retraite), ils perdent ce droit de présentation.
En cas de reprise de l'activité par le conjoint du titulaire initial, celui-ci en conserve l'ancienneté pour faire valoir son droit de présentation.
Les professionnels concernés sont les commerçants suivants :
Kiosque fixé au sol (par exemple, kiosque à journaux)
Restaurant, bar ou café avec une terrasse fermée et fixe.
La terrasse est autorisée uniquement pour les bars, cafés et restaurants.
Le règlement communal peut parfois autoriser les terrasses uniquement aux propriétaires de fonds de commerce de restaurant, bar ou café, et non aux bailleurs.
Lorsqu’il occupe une partie de l'espace public, le professionnel doit respecter les règles suivantes :
Ne créer aucune gêne pour la circulation des piétons, pour les personnes à mobilité réduite ou malvoyantes et pour les services de secours
Laisser libre accès aux immeubles voisins et préserver la tranquillité des riverains
Respecter les dates et les horaires d'ouverture fixés dans l'autorisation
Respecter la règlementation propre à chaque profession, par exemple les règles d'hygiène pour les denrées alimentaires (chaîne du froid, protection des plats cuisinés).
Ces règles sont souvent écrites dans une charte d'occupation commerciale du domaine public, publiée par la commune.
Cette charte est consultable soit sur le site internet de la ville ou de la préfecture concernée (ou sur place).
Pour installer une terrasse fermée ou un kiosque, le commerçant doit demander une permission de voirie.
Cette permission est destinée au commerce dont l'occupation de l'espace public a une emprise fixe au sol.
Les caractéristiques de l’AOT sont les suivantes :
Elle est personnelle : elle ne peut être ni cédée, ni sous-louée à quelqu'un d'autre, ni vendue à l'occasion de la vente d'un fonds de commerce.
Elle a une durée déterminée : elle est valable le plus souvent 1 an ou 1 saison. Les dates de début et de fin sont précisées dans l'arrêté d'autorisation. Elle est renouvelable ou reconduite tacitement.
Elle peut être suspendue ou retirée à tout moment par la commune, sans préavis ni indemnité, notamment pour faciliter l'exécution de travaux ou le déroulement d'une manifestation.
Quel dossier remplir et à qui l’adresser ?
Le dossier varie selon les communes.
Il est constitué d'un formulaire de déclaration et de documents à fournir.
Il s'agit :
soit d'un formulaire propre à la commune. Il peut-être soit téléchargé sur le site internet de la mairie où se déroule l'activité (ou de la préfecture si la demande concerne une grande artère de la ville), soit disponible sur place en mairie ou en préfecture (s'il s'agit d'une grande artère de la ville, d’une route départementale ou nationale).
soit du formulaire cerfa n°14023.
Les documents à joindre à la demande d'autorisation sont les suivants :
Plan de situation à l'échelle 1/10 000 ou 1/20 000e
Plan de localisation précis à l'échelle 1/1 000 ou 1/ 2 000e
Photo de l'emplacement.
En fonction du projet, d'autres documents peuvent être demandés. Ils sont précisés sur le formulaire propre à chaque commune.
Le dossier doit être transmis soit en mairie, soit en préfecture s'il s'agit d'une grande artère urbaine, d’une route départementale ou nationale.
Comment est-on informé de l'autorisation ?
Le traitement de la demande est compris entre 2 semaines et 1 mois selon les communes et les préfectures.
Le demandeur se voit notifié de la décision par l’autorité communale ou préfectorale.
Sans réponse dans les 2 mois, la demande est considérée comme refusée.
Un arrêté municipal ou préfectoral est publié. Il est affiché à la mairie ou en préfecture pendant 2 mois minimum.
L'autorisation d'occupation du domaine public (AOT) est payante.
Si la demande du professionnel est acceptée, il doit alors payer une redevance, appelée droit de voirie.
Le prix varie en fonction des éléments suivants :
Étendue de la terrasse ou superficie de l'étalage
Durée d'utilisation (annuelle ou saisonnière)
Valeur commerciale de la rue considérée.
Le montant du droit de voirie peut varier lors du renouvellement de l'autorisation.
Son montant est fixé par la commune à qui le professionnel doit verser le règlement.
L'autorisation d'occupation du territoire (AOT), obtenue à la suite de la demande d'emplacement, est accordée personnellement au commerçant. Elle est temporaire et peut être retirée.
L'AOT ne peut pas être cédée à un autre commerçant. Ainsi, lors d'un changement d'activité ou d'une cession de fonds de commerce, l'autorisation est annulée (elle n’est pas transmise avec le fonds de commerce cédé).
Une nouvelle demande doit être déposée par le nouveau propriétaire ou repreneur.
Toutefois, le commerçant peut présenter un successeur au maire de la commune.
Les conditions suivantes doivent alors être respectées :
Le successeur potentiel doit être inscrit au RCS ou au RNE.
Le commerçant qui présente un repreneur doit avoir exercé son activité à cet emplacement depuis une certaine durée fixée par le conseil municipal (sans être supérieure à 3 ans).
Le maire peut ainsi accepter que l'AOT soit transmise au repreneur.
La transmissibilité de l'AOT n'est pas automatique : le repreneur doit satisfaire aux règles d'attribution fixées dans le règlement municipal.
La décision du maire doit être notifiée aux 2 parties (l’ancien titulaire de l’AOT et son successeur), dans un délai de 2 mois suivant la réception de la demande par la commune.
En cas de refus, la décision devra être motivée.
En cas de décès, d'incapacité ou de retraite du titulaire de l'AOT, le droit de présentation d’un successeur est transmis à ses ayants droit qui peuvent en faire usage au bénéfice de l'un d'eux.
Si les ayants droit ne présentent pas de successeur dans un délai de 6 mois maximum (suivant le décès, l’incapacité ou la retraite), ils perdent ce droit de présentation.
En cas de reprise de l'activité par le conjoint du titulaire initial, celui-ci en conserve l'ancienneté pour faire valoir son droit de présentation.