L'ouverture d'un commerce est soumise à des formalités administratives (immatriculation, déclaration par exemple) qui sont, pour la plus grande partie, prises en charge par le centre de formalités des entreprises (CFE), placé auprès de la chambre de commerce et d'industrie (CCI).
Le commerçant doit effectuer les démarches suivantes :
immatriculation au RCS à effectuer entre le mois qui précède le début d'activité et 15 jours qui suivent le début de l'activité,
déclaration aux services des impôts,
affiliation auprès de la Sécurité sociale des indépendants (ex-RSI),
s'il emploie des salariés, déclaration de première embauche à l'inspection du travail, à l'Urssaf et à Pôle emploi.
Le RCS concerne aussi bien les personnes morales (SARL, société anonyme par exemple) que les personnes physiques, du moment que leur activité professionnelle consiste en des actes de commerce.
Si le commerçant crée une société (EURL ou SARL), il doit en plus :
déposer les fonds à la Caisse des dépôts et consignation (CDC), chez un notaire ou auprès d'une banque,
choisir un commissaire aux apports, si les associés apportent des biens autres que de l'argent,
établir les statuts de la société par acte notarié (obligatoire en cas d'apport d'immeuble), ou sous seing privé,
faire publier un avis de constitution dans un journal d'annonces légales dans le département du siège social.
Après immatriculation de la société au RCS, le greffier procède à une insertion au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (Bodacc), sauf pour les entreprises à gérant unique, SASU ou EURL.
La justification de l'immatriculation au RCS, qui donne son existence juridique à l'entreprise, se fait par la présentation de l'extrait K pour les personnes physiques et l'extrait Kbis pour les personnes morales. Voir Comment se procurer un extrait K ou Kbis ?
Si le commerce est constitué sous forme de société (société anonyme ; SARL ; SAS ; sociétés civiles, notamment), les dirigeants doivent déposer en annexe du RCS un document permettant d'identifier les bénéficiaires effectifs de l'entreprise.
Le commerçant peut effectuer ses démarches directement en ligne auprès du CFE dont il dépend.
En dehors des obligations liées au lancement de l'activité, il existe des réglementations particulières portant sur l'exploitation de certaines professions (débit de boissons et restaurants, salons de coiffure, poissonnerie, galerie d'art, par exemple). Le CFE répond aux formalités de certaines professions .
Ne sont pas prises en charges par le CFE : ouverture d'un compte bancaire, le dépôt du nom de la marque, les assurances et mutuelles, l'adhésion à une caisse de retraites, notamment.
0 810 467 687 (0 810 IMPOTS)
Du lundi au vendredi de 8h à 22h et le samedi de 9h à 19h, hors jours fériés.
Numéro violet ou majoré : coût d'un appel vers un numéro fixe + service payant, depuis un téléphone fixe ou mobile
Pour connaître le tarif, écoutez le message en début d'appel
Depuis l'étranger : + 33 (0)8 10 46 76 87 (sous réserve que votre opérateur autorise les appels vers des numéros spéciaux français)
Bpifrance a repris les missions de l'Agence France Entrepreneur (AFE) et celles de la Caisse des Dépôts (CDC) en faveur de la création d'entreprises depuis le 1er janvier 2019.
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